J’aime les univers décalés, les superpositions improbables et toutes sortes de bizarreries musicales qui nous entourent, toujours à l’écoute de la poésie et de l’humour qui s’en dégagent.
En 1995, ma première pièce : « sextuor pneumatique », confronte piano et instrumentistes à vent, jouant parfois avec une seule main pour pouvoir taper avec l’autre sur toutes sortes d’ustensiles de cuisine.
En 2001, la pièce électro-acoustique : « La peur », avec la voix de Catherine Pierre, nous fait vivre en temps réel, l’angoisse du lecteur d’une nouvelle de Guy de Maupassant.
En Mars 2002, la pièce « Vous n’allez pas l’appeler Blaise ?! » travaille sur la personnalité de l’acteur Louis de Funès, transcription au saxophone de répliques de cinéma, et dérapages hystériques d’une soprano aux apparences sérieuses !
En Septembre 2002, une commande de la biennale de Venise donne « Avant une pensée triste », duo pour Piano et accordéon, dans lequel l’écriture savante manipule les clichés du tango, argentin ou musette.
En 2003, pour mon prix de composition, je mélange tous les musiciens de l’orchestre dans une disposition anarchique pour la pièce « Trente-cinq » qui est en fait une grande manifestation de fonctionnaires de la musique.
En 2005, je transforme les membres du quatuor Axone en groupe de rock, en travaillant sur les sonorités des guitares saturées transposées au saxophone ! Ce sera « Les fils du métal ».
En 2006, Catherine Pierre écrit le livret de « l’Île sans nom », Une fable musicale pour 2 chœurs, solistes et 2 pianos, librement inspirée de l’histoire singulière de Nauru, république insulaire d’Océanie. Cette pièce, commande du choeur Ecume, sera donnée à l’opéra comédie de Montpellier en Mars 2006.
En 2009, les 2 plasticiens Alain Sonneville et Pierre-Claude de Castro font appel à moi pour raconter en film leur folle nuit au musée des beaux-arts de Rouen: « Vacance » est une fantaisie muséale écrite pour le personnel du musée jouant leur propre rôle, du gardien au directeur !
En 2012, « I have a dream » est un grand projet pédagogique dans le cadre de l’Orchestre National d’Île de France qui réunit 4 classe de CP d’Alfortville pour un hommage à Martin Luther King.
En 2013, le compositeur de musique électronique et DJ Jeff Mills fait appel à moi pour la version orchestre de sa pièce « Where light ends ». Elle sera créée en Octobre par l’Orchestre symphonique de Bretagne, puis par l’Orchestre national d’Île de France à la salle Pleyel en Décembre 2014. Forts de cette expérience, nous décidons d’aller plus loin dans la confrontation de ces deux mondes musicaux, et nous créons « Planets » à la Casa de Musica de Porto en juillet 2015, un voyage electro-symphonique dans le système solaire, comme l’avait fait Gustav Holst 100 ans auparavant. Planets sera jouée dans plusieurs pays européens, ainsi qu’au Japon. En 2018, l’Orchestre National du Capitole de Toulouse nous commande notre 3ème collaboration : « Lost in space ».
En 2015, je profite d’une co-commande jeune public de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse et de l’Orchestre Régional Avignon Provence pour retrouver ma librettiste Catherine Pierre à travers « Eva pas à pas », un conte symphonique pour récitant et orchestre.
En 2019, C’est au tour de Claire Diterzi de faire appel à moi, pour la mise en forme symphonique de 15 chansons de son répertoire. Sur la commande du grand théâtre de Tours, ce sera « Je garde le chien…et l’Orchestre ». Joué depuis à Lyon, Nantes et Bayonne.
En 2020 et 2021, je suis en résidence de composition au Conservatoire à Rayonnement Régional de Montpellier. J’y créerai 3 pièces instrumentales